mercredi 25 février 2009

37500 étoiles (= très très très......bien)

Coup de sang.

Un monde nait atrophié d'incertitudes, sur des bases chaotiques dont Francis Cabrel n'a pas l'air de s'inquiéter et les seules musiques qui l'accompagnent font passer les trentes glorieuses pour la période la plus noire de notre histoire; pop multicolore flirtant avec le R'N'B le plus cabot, néo post-rock aux instrumentations plus exubérantes qu'efficaces soulignant le sentiment de non-urgence que tout un chacun ne peut pas sentir, courants néo-sensualistes peu comestibles élevant aux rangs d'artistes de futurs représentants de commerce auxquels Madonna pourra dire merci d'avoir existé, bla-bla sentimental sur la couleur de la robe qu'une telle portera pour célébrer l'anniversaire de son petit chat mort d'ennui de subir ses chansons, utilisation de la guitare comme support de manifestation de la vacuité humaine, souvent libidinale, rompue aux méthodes de déstabilisation des groupes de rap les plus engagés n'hésitant pas à émettre une critique intellectuelle sur la Star Academy.
Décerébration généralisée et portée aux nues. "Ah, ces Grecs, qu'ils étaient superficiels par profondeur!", le "gay" savoir, comme dirait le rugbyman le plus primitif de nos contrées reculées. C'est peut-etre pour ca que l'empire grec s'est cassé la gueule me direz-vous.

Le visage de la résistance s'assombrit en meme temps que sa musique gagne en intensité, en savoir, en virtuosité. Les flots mouvants desquels jaillissent le chaos, l'astéroide libérateur. 37500 YENS.

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